Parmi de nombreuses espèces, c’est la mouche domestique qui est la plus fréquemment présente et en forte quantité dans les installations d’élevage. Pour mieux prévenir les infestations, FARAGO Bretagne nous éclaire…

Pourquoi y-a-t-il des mouches domestiques en élevage ?

Pascal : « Gîte et couvert offerts », il n’en faut pas plus pour qu’elles soient présentes partout où elles peuvent se nourrir de matière organique (les excréments d’animaux en élevage par ex) et pondre à l’abri. Nourriture abondante et températures élevées favorisent des populations importantes.

Pourquoi se développent-elles si vite ?

Pascal : « En bâtiment hors-sol, la température maîtrisée permet des cycles de développement tout au long de l’année, les mouches sont donc présentes en permanence ! En bâtiment ouvert, la reproduction suit la courbe de température et augmente avec celle-ci. En condition normale (autour de 20°c), le cycle de développement est de 21j et peut se raccourcir à 7j en été si les températures sont supérieures. Cela explique les « explosions » estivales : une seule mouche peut donner naissance à 1000 descendants…

Quels problèmes posent les mouches en élevage ?

Pascal : « En salle de traite, elles rendent la traite pénible et stressante, peuvent générer des décrochages ou des coups de pieds ! Lorsque cette gêne est permanente, elle dérange les animaux et impacte leur comportement et leurs performances de production. Les mouches peuvent aussi causer des surinfections de plaies, même soignées…

Y-at-il des moyens de prévention ?

Pascal : Un curage, raclage régulier des déjections, le nettoyage des installations de traite, laiterie, nurserie sont indispensables. En hors-sol le brassage des fosses permet de limiter la ponte et la reproduction. En complément, des traitements larvicides en mars-avril (dès les remontées de température) sur les fumières, dans les fosses et le long des murs sont efficaces pour prévenir les premières infestations printanières.

Et quand la prévention ne suffit pas ?

Pascal : Dans ce cas l’usage de produits larvicides/adulticides s’impose tout en respectant scrupuleusement les dosages et la fréquence d’application. La lutte biologique, à l’aide d’insectes auxiliaires existe (mini-guêpes) mais nécessite une observation et une mise en œuvre particulièrement rigoureuses. Enfin d’autres moyens complémentaires comme les désinsectiseurs, plaques de glues, pièges de captures peuvent également être utiles.

Les solutions proposées par FARAGO Bretagne, vente de matériel et de produits, sont complétés par des conseils techniques pour rechercher une efficacité maximale !

Pascal Nicolas – Responsable Technique FARAGO Bretagne

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